Apple : Trois bonnes raisons de penser que l’iPhone 5 ne sortira pas en Juin


Après la sortie de son Nouvel iPad, les rumeurs concernant l’iPhone 5 de la marque à la Pomme ont repris de plus belle… Dès lors, l’agence de presse Reuters annonçait un iPhone 5 doté d’un écran de 4.6 pouces et on parlait d’une sortie de ce dernier dans le courant du deuxième trimestre 2012.

Or, face aux éléments conjoncturels du marché d’Apple, tout laisse à croire que l’iPhone 5 ne sera pas révélé en Juin, comme les rumeurs avait pu l’annoncer.

Trois bonnes raisons de penser que l’iPhone 5 ne sortira pas en Juin !

Un problème entre l’Offre et la demande

Le passage vers la LTE/4G a débuté pour Apple, malgré une norme très fragmentée en fonction des pays, notamment pour les États-Unis et le Canada qui utilisent une implémentation différente des autres pays.

Ajoutons à cela le prix ​​de l’action d’Apple qui a été plutôt hésitant, ces derniers jours, notamment depuis que son fournisseur de puce 4G, Qualcomm , a lui-même admis avoir des difficultés à répondre à la demande pour ses puces 28-nanomètres. Paul Jacobs, PDG de Qualcomm, a déclaré aux analystes : « A ce stade nous ne pouvons pas garantir un approvisionnement suffisant pour répondre à la demande croissante que nous vivons. » En effet, les objectifs sont élevés pour Qualcomm. Brian Modoff de la Deutsche Bank a demandé une clarification des plans financiers de Qualcomm sur le dernier trimestre de l’année 2012. William Keitel, directeur financier, a répondu que la production sera « meilleure » en Juin et « plus significative » en Septembre. Cela voudrait-il dire que l’iPhone 5 ne sortira sur le marché qu’en fin d’année ? Et pour cause, William Keitel suggère que la compagnie a des objectifs de production élevés, toutefois pour le quatrième trimestre. Justifiant ensuite cette forte reprise d’activité par le lancement de nouveaux produits : 

« Il va y avoir, je pense, beaucoup de lancements de nouveaux produits début Septembre et en particulier au mois de Décembre. »

Des ennuis avec la 4G

Le problème pour Apple, pour le moment, c’est que la LTE/4G n’est pas encore standardisée. Les normes 4G utilisées aux États-Unis et au Canada ne sont pas les mêmes que pour les pays du reste du monde.

De ce fait, Apple a rencontré quelques problèmes, notamment en Australie et dans d’autres pays. En effet, l’entreprise à la Pomme a du faire face à des accusations de commercialisation d’un iPad doté d’un dispositif 4G obsolète. Au-delà de ces accusations, certains territoires ne disposent pas non plus encore des réseaux 4G, comme le Royaume-Uni qui a refusé de mettre en place le spectre radioélectrique nécessaire pour soutenir de tels réseaux par les opérateurs mobiles pour le moment.

Pour atteindre le plein potentiel de la 4G, Apple devra donc être en mesure d’offrir à ses appareils des puces 4G destinées à soutenir les réseaux LTE à travers le monde, et pas seulement aux États-Unis. En effet, si les États-Unis ont toujours constitué le marché le plus important de l’entreprise, la donne a changé avec l’émergence de nouveaux marché, principalement la Chine, promettent d’éclipser la taille du marché américain.

De nouvelles lignes de production

Apple a beaucoup spéculé, ces derniers temps, sur ces intentions d’utiliser de nouveaux alliages métalliques et des panneaux tactiles à l’intérieur de son iPhone 5. Pour ce faire, Apple et ses prestataires devront donc mettre en place de nouvelles lignes de production.

Ces nouvelles lignes de production devront être rigoureusement testées car la qualité des produits Apple en dépend, et donc sa notoriété. La firme ne peut en effet se permettre un autre « antennagate » et doit tenir son niveau de qualité pour continuer de satisfaire l’ensemble de ses clients.  Cela signifie que la société ne dévoilera par l’iPhone 5 d’être certaine de la qualité de son nouveau petit bijou. Une infime fraction d’appareils défectueux se traduit par un très grand nombre de clients déçus. Dans le cas d’Apple, un taux d’échec de 0,1 pour cent équivaut à 10.000 clients en colère. Une faiblesse non-négligeable sur un marché hyper concurrentiel.